Rédaction épicène, écriture non binaire et écriture inclusive : la langue française est en pleine évolution, et ces techniques de rédaction en sont un bel exemple. Démystifions ensemble ces différentes techniques qui permettent de s’attaquer aux stéréoptypes de genre et de revoir les constructions sociales.
Écriture épicène
L’écriture épicène – ou la rédaction épicène – consiste à rédiger des phrases où les mots sont à la fois féminins et masculins, donc invariables en genre. On retrouve ces mots dans toutes les catégories grammaticales, comme les noms communs, les adjectifs et les pronoms personnels (« notaire », « agréable », « vos », etc.).
En d’autres termes, écrire de façon épicène c’est choisir des mots et des tournures de phrases neutres en genre, ou à tout le moins, d’inclure les formes féminines et masculines dans le texte afin d’atteindre un équilibre dans la représentation des genres.
À noter : l’utilisation de la fameuse règle du masculin générique n’est pas une technique épicène et devrait être utilisée le moins possible.
Écriture non binaire
L’écriture non binaire – ou l’écriture non genrée – est une technique qui prend en considération la non-binarité de genre d’une personne, c’est-à-dire que le fait que son identité sexuelle ne corresponde pas au sexe féminin ou masculin. Cette pratique utilise des mots comme iel, ille, frœur en plus de formulations neutres, à l’image de l’écriture épicène.
Ce style de rédaction ne laisse personne indifférent : certains crient au scandale, alors que d’autres affirment que c’est du génie! Dans tous les cas, l’OQLF émet certaines réserves à l’égard de ces nouveaux mots. En effet, bien que très inclusifs pour les personnes de la communauté LGBTQIA+, ces néologismes rendent souvent les textes plus difficiles à lire et demandent une bonne habileté en rédaction.
À lire : Écriture épicène : techniques de base et astuces
Écriture inclusive
La rédaction inclusive cherche à éviter les mots genrés lorsqu’il est question de personnes, mais sans recourir à des néologismes comme le fait l’écriture non binaire. Elle permet de s’adresser à tous les pans de la société :
- personnes non binaires
- personnes dont on ignore le genre
- personnes issues de la communauté LGBTQIA+
Cette technique de rédaction inclusive est très populaire au Québec, particulièrement auprès des entreprises qui font la promotion de la diversité et l’inclusion en milieu de travail.
Pour en savoir plus sur l’écriture épicène, non binaire et inclusive
Conclusion
Pour terminer, que ton entreprise adopte l’écriture épicène, non binaire ou inclusive, l’objectif est d’assurer une représentation équitable des genres dans l’ensemble de tes textes.
La langue évolue au rythme des changements sociaux, et il est essentiel de nous adapter à cette tendance toujours plus inclusive et diversifiée. En fin de compte, le plus important est d’exprimer nos idées avec clarté et de respecter l’identité de chacun, peu importe son genre.
Si tu as envie d’adopter un de ces style d’écriture plus inclusive pour ton entreprise, Fidelis est là pour t’accompagner!